Le véganisme coûte cher

D’aucuns affirment que le véganisme coute cher et qu’il est réservé aux « bobos » – les progressistes aisés. C’est une idée reçue.

Une étude a trouvé que dans les pays riches, les ménages végétariens et végétaliens dépensaient entre 21 et 34% de moins que ceux ayant un régime standard. Une autre étude au Royaume-Uni a trouvé que les véganes dépensaient 40% de moins pour leur alimentation que les omnivores.

Cela n’a rien d’étonnant : pour produire un kilo de chair, il faut nourrir les animaux avec quatre kilos de végétaux. À la place de la viande et du poisson, les végétariens et véganes mangent des lentilles, des pois chiches, des pois cassés, des haricots, du soja, du beurre de cacahuète, qui coutent moins cher que les produits animaux.

Certes, certains substituts végétaux coutent aussi cher que la viande ou le poisson, mais rien n’oblige à en consommer souvent. Un bon moyen de réduire ses dépenses d’alimentation est d’opter pour des aliments peu transformés. Ils sont moins chers à l’achat, se conservent mieux donc réduisent le gaspillage alimentaire, et sont meilleurs pour la santé.

L’élevage et la pêche entrainent également de nombreux couts sociaux. Ces secteurs reçoivent d’importantes subventions publiques, bien plus que les productions végétales. Ils sont à l’origine d’épidémies, de pollutions et de problèmes de santé (comme les maladies cardiovasculaires) dont les conséquences sont à la charge de la collectivité.

Voici des ressources qui vous aideront à vous alimenter avec un budget serré :

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