Pour les animaux

Chaque année, quelque 70 milliards d’animaux terrestres et plus de 1000 milliards de poissons sont abattus à des fins alimentaires, tandis que l’industrie de l’élevage pousse également d’innombrables espèces sauvages à l’extinction. Chacun de ces animaux est un individu, un être sensible qui tient à sa vie et cherche à fuir la souffrance.

La plupart des animaux élevés pour la viande, le lait et les œufs ne connaîtront rien d’autre que la misère de l’élevage industriel. Ils passent leur courte vie entassés dans des hangars surpeuplés où ils souffriront dans l’incapacité d’exprimer leurs comportements naturels et sans aucun accès à des soins individuels. À l’abri des regards, des milliards d’entre eux succombent avant même d’avoir atteint l’âge d’être abattus. Ces conditions sordides sont considérées par la grande majorité d’entre nous comme injustifiables. Nul de veut être responsable de souffrances pareilles et pourtant, lorsque nous achetons des produits d’origine animale, force est de constater que nous soutenons et entretenons ce système.

Compteur d'animaux abattus en France

animaux ont été abattus pour l'alimentation, en France, depuis le 1er janvier

animalclock.org

Six secrets de l’élevage intensif

1. Les mères perdent leurs petits.

Les femelles sont considérées comme des machines reproductrices et très peu sont autorisées à élever leur progéniture. Les œufs sont retirés aux poules et éclos dans des couvoirs industriels, les porcelets sont sevrés moins d’un mois après la naissance et les veaux sont enlevés à leur mère dès leurs premières heures, pour éviter qu’il ne boivent leur lait. Les brebis, les vaches et les chèvres peuvent continuer d’appeler désespérément leur petit plusieurs jours après leur séparation.

2. Les vaches ne produisent pas de lait si elles ne font pas de bébé.

Le fonctionnement est le même pour tous les mammifères. Pour que le lait continue de couler, les vaches laitières sont inséminées chaque année. Enceintes et allaitantes à la fois, leur organisme est soumis à des contraintes physiques considérables. Leurs corps trop abîmés par ce surmenage, beaucoup arrivent à bout de force avant l’âge de six ans. Dans d’autres circonstances, elles pourraient vivre jusqu’à 20 ans ou plus.

3. Les animaux qui ne sont pas rentables sont rapidement éliminés.

Incapables de pondre, les poussins mâles nés dans l’industrie des œufs sont considérés comme inutiles. Dans les couvoirs qui ne sont pas encore équipés pour identifier le sexe et détruire les oeufs avant leur éclosion, les poussins sont gazés ou broyés le jour de leur naissance. Dans l’industrie du foie gras c’est l’inverse : ce sont les canetons femelles qui sont broyées au bout de quelques heures. Même problème pour les veaux mâles issus de l’industrie laitière, qui ne peuvent pas produire de lait. Certains peuvent être élevés pour leur viande, tandis que d’autres sont abattus à la naissance.

4. Les mutilations sont monnaie courante.

Parce que la promiscuité les rend agressives, les poules pondeuses se font couper une partie du bec. Effectué au laser, le débecquage (ou “épointage”) peut entraîner des douleurs aiguës et chroniques. De leur côté, les veaux sont castrés et écornés, tandis qu’en plus de la castration, les cochons se font meuler les dents et couper la queue. Toutes ces mutilations sont réalisées sans anesthésie ni analgésique.

5. Les poissons aussi sont élevés en système intensif.

Dans les bassins sordides et surpeuplés des exploitations industrielles aquacoles, les poissons souffrent régulièrement de maladies dévastatrices. Pour ces animaux, biologiquement adaptés aux vastes étendues des rivières ou des océans, le confinement en aquaculture provoque de lourds préjudices psychologiques qui se manifestent notamment par des comportements stéréotypés.

6. Aucun ne s’en sort vivant.

Les truies reproductrices ne sont pas mises à la retraite quand elles deviennent trop âgées. Elles sont expédiées à l’abattoir. Même les poules pondeuses et les vaches laitières sont abattues lorsqu’elles ne sont plus considérées comme suffisamment productives. Leurs corps rachitiques sont transformés en produits bas de gamme. L’élevage est une industrie impitoyable où la vie des animaux n’a de valeur qu’en fonction de leur rentabilité.

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