Il est vrai que la chair de poisson contient de bonnes quantités de protéines et d’acides gras essentiels, mais sa consommation est la principale source d’exposition aux métaux lourds et autres composants toxiques, qui peuvent avoir de graves conséquences sur notre santé. Parmi ces derniers, le mercure est peut-être l’élément le plus préoccupant.
Le mercure est ingéré par les poissons à partir des eaux polluées dans lesquelles nagent ces pauvres animaux, et plus les poissons sont gros, plus ils peuvent avoir emmagasiné de mercure dans leur organisme. En effet, lorsque les gros poissons mangent de plus petits poissons, ils ingèrent également tout le mercure que ces derniers ont accumulé, et tout est ensuite stocké dans leur propre corps. Une étude a révélé que jusqu’à 84% des poissons du monde contiennent des niveaux dangereusement élevés de mercure.
L’exposition au mercure, à quel point est-ce grave ? Eh bien, c’est un métal hautement toxique qui a un effet néfaste sur les reins en particulier, mais aussi sur le foie et sur les systèmes nerveux, immunitaire, reproducteur et sur notre développement. L’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré : « L’exposition au mercure, même en petites quantités, peut causer de graves problèmes de santé et constitue une menace pour le développement de l’enfant in utero et au début de la vie. » En France, entre 96 et 100% de la population est exposée à une contamination au mercure dans leur sang, tandis que 2,4% des enfants et 2% des femmes en âge de procréer dépassent le seuil recommandé, exposant ainsi des enfants en pleine croissance à un risque accru de problèmes de développement.
D’où provient-il ? Selon l’Agence Européenne pour l’Environnement : « Les produits de la mer constituent la principale source d’exposition humaine au mercure. »
Pourquoi prendre ce risque ? Les protéines et les acides gras essentiels peuvent être trouvés en abondance via une alimentation végétale, sans aucun danger d’intoxication au mercure.
